Ah le 1er Août, les feux d’artifice, les températures caniculaires,… les orages.
Tout commence le mercredi avec des consultations frénétiques des bulletins météo. Presque autant de variantes que de participants. Ce n’est pas du côté des prévisions qu’il faut chercher la certitude. Qu’importe, il paraît que c’est beau et qu’on y mange bien : ça ce sont des arguments concrets.
Rendez-vous est pris pour le samedi matin, avec 5 pilotes et 2 accompagnatrices : Jocelyne, Daniel, Pierre, Sean accompagné de Martine et Loïc accompagné de Margaux. Un premier arrêt est prévu en route pour voler à Fanas. Après une montée en cabine aux allures de remontée dans le temps, nous nous retrouvons au décollage, vaste et accueillant. S’en suit un petit vol fort sympathique ou chacun vaque à ses occupations : observations rapprochées des pommes de pin pour Pierre, recensement des écureuils pour Loïc, atterrissage technique à la station inférieur de la cabine pour Sean. Petits plafond mais premier bon moment.
Nous poursuivons ensuite tranquillement notre route vers l’Engadine, non sans faire face à quelques aléas naturels : orage, grêle et un trio glissement de terrain – route barrée – demi-tour. De quoi se mettre en appétit pour déguster quelques roboratifs capuns et pizokels en compagnie de Roman et Anette, avant d’aller prendre nos quartiers au camping, sous une pluie qui ne faiblit pas autant qu’on l’aimerait.
Le lendemain matin, la pluie a laissé la place à une masse d’air humide et stable et à un soleil radieux. De quoi aller visiter le décollage de Motta Naluns, Sean et Martine en biplace, Daniel et Jocelyne en Swift, Pierre au comptage des pommes de pin et Loïc au recensement des écureuils. Des conditions matinales forts sympathiques qui nous divertissent, suivie d’une tendance orageuse qui nous inquiète. L’après-midi sera donc consacré aux défis terrestres : champignons pour les uns, cueillettes de baies sauvages pour les autres. Les orages de fin d’après-midi auront raison de notre volonté et nous ne transformerons les framboises en confiture que le matin suivant.
Nous voilà donc au 31 juillet, la fête se prépare dans le village et nous montons au décollage en fin de matinée pour y découvrir un filet d’air pas vraiment de face, voire même carrément travers à tendance arrière. Mais le site de Motta Naluns dispose d’orientations variées qui nous permettent de nous mettre en l’air, pour quelques poignées de minutes seulement. Mais quand on aime, on ne compte pas. L’après-midi sera consacrée à la randonnée pédestre ou à VTT – entre deux orages – et à la préparation du barbecue du soir.
Le 1er août sera finalement une journée semblable aux précédentes : une masse d’air stable, une glissade matinale dans la joie et la bonne humeur, une escale en terrasse pour faire le plein avant de reprendre la route du retour en direction de la Suisse romande.
En conclusion, tout le monde a volé tous les jours et la convivialité a compensé une météo peu favorable aux grandes escapades en vol. La région est très belle et la langue exotique. Vivement l’année prochaine qu’on remette ça.