Partir à 16, c’est très pratique: si ça ne vole pas on peut jouer aux cartes. Pour l’excursion à Bassano del Grappa du 1er au 3 mars, pas le temps de taper le carton, ça volait tous les jours, et ça volait même très bien. Notre valet Régis, chauffeur de navette (qui parle un français impeccable) aura mené reines, as et cavaliers des airs sur les décos avec forte sympathie.
La très forte affluence des deux décollage surplombant la plaine justifierait presque à elle seule la particule “Grappa” en hommage à la densité de la grappe de volatiles. Avec beaucoup d’ardeur et assez peu de modération, quelques participants se sont aventurés à une tentatives d’explication de l’origine du nom, joignant la parole aux actes en dégustant le breuvage. Succès modéré pour l’étymologie, pleine réussite pour l’éthylologie. Un lendemain difficile en supplément.
Grappa vient du Monte Grappa qui surplombe la région. Qu’à cela ne tienne, nos activités du week end nous y conduirons par la voie des airs. Les plus gourmands habiles s’y poseront même pour le picnic du dimanche. Sans doute une manière de se consoler de l’annulation du Guggisberg Open annoncée le matin même, la faute à un défaut de manche à air.
Nos 16 valeureux pilotes auront sillonné la région avec joie à la découverte de ce joli terroir. Le plus chanceux aura pu déguster un café chez l’habitant après un atterrissage en campagne et avant de se faire reconduire à notre camp de base par son hôte qui s’y connaît décidément en hospitalité. La moins chanceuse se sera fait sauvagement agresser par son cockpit. Al Capolochonne à partagé la coutume locale de la sieste grimé en Al Kaseltzer. Une équipe de fins limiers a pu expérimenter les récup’ d’un compère à l’ancienne, sans GPS mais pas sans rigolade. Beaucoup auront cherché en vain des gnocchis gorgonzola. Tous auront trouvé le sourire qui marque les visages après un authentique week end de beaux vols et de convivialité.
Les autres photos arrivent…